jeudi 8 novembre 2012

SOULEVER LE VOILE DES APPARENCES

Je feuillette parfois le blog de Garance Doré*,  très connue des fashionistas, dont je ne suis pas - je vous rappelle que je n’aime rien tant que les robes à fleur (Trop « old fashion », je crois).Pourtant, j’y vais lorsque je veux rattraper mon retard en matière de mode ou attraper des idées, avoir la sensation d’être dans la vie, quoi. Et puis, Garance prend des photos comme personne.  
Lors de ma dernière visite, j’y ai trouvé une vidéo où elle s’entretient avec une certaine Costanza (Pascolato). Sa présentation m’apprend que depuis les années 70, elle est une égérie de la mode, la « consultante la plus adulée du vogue brésilien » et rédactrice en chef de journaux prestigieux. Je n’avais aucune idée de qui pouvait être cette dame...trop maquillée pour son âge et qui manie un anglais dont on comprend que ce n’est pas sa langue maternelle …pour un peu elle portait de la vraie fourrure et je la vouai à une éternité de mauvais sort. J’avoue, je sentais l’agacement monter vers les stéréotypes de mon cerveau reptilien !
Et puis elle s’est mise à parler avec simplicité et humour de la mode ou plutôt des modes. Et, face au regard lucide qu’elle porte sur elle-même, sur la mode et le diktat des apparences, je commence à trouver cette dame de 70 ans tout à fait sympathique et je prends un vrai plaisir à l’écouter :
Je partage avec  elle cet agacement que " Le luxe n’est plus rare » et surtout qu'il est devenu une obligation plus ou moins explicite : il faut avoir son Vuitton à la main, ses Manolo Blanik (ou Louboutin) aux pieds et quelques portants issus d’Isabel Marant (par exemple). Même dans « Sex and the City », qui est devenu avec le temps une vitrine ouverte de mode, avoir un vrai Fendi ou le Kelly d’Hermès a un sens et un coût qui ne se traduit pas en monnaie trébuchante mais bien en efforts et parfois en douleur.
Pour moi, un objet précieux doit être une récompense et/ou un formidable souvenir, sans quoi je sais que je vais finir par le mépriser ou pire l’oublier.
"Avant, on pouvait faire des découvertes, c'était réjouissant" Costanza Pascolato
J’ai aussi cette désillusion de retrouver maintenant partout où que j’aille, Rome, Londres ou Saint Martin les mêmes enseignes, les mêmes styles.
Ma principale préoccupation, quand j’anticipe et je rêve le prochain voyage c’est bien de revenir avec des produits uniques (gants ou robes…mais ça vaut aussi pour la pâte à tartiner Gianduja qu’on ne trouve qu’à Venise ***) et qui ont mérité le déplacement et l’argent que j’y ai investi. Bien-sûr, cela me ravit de trouver des parfums anglais dans la boutique « Ombres portées » des garçons à Lille, mais je me faisais la réflexion que si une américaine à Paris me demandait de lui indiquer une marque de parfum introuvable ailleurs, je serais bien en peine de lui répondre, en dépit de l’étendue de mes connaissances en matière de senteurs divines.

Plus loin dans la vidéo,  quand Garance lui demande quel est l'éternel féminin, elle assure que tout n’est finalement qu’un éternel recommencement, les silhouettes se succèdent et ne se ressemblent pas. Un jour des années 50 on veut une femme-femme, le lendemain Twiggy fait sa loi. Mais pas pour longtemps : Laetitia Casta et Gisèle Bundchen sur le sable attendent leur heure...
(Récemment, j'ai relu Maupassant. Dans ses Contes Cruels, plus spécifiquement Melle Fifi, Il avait décrit ces canons de beauté à l'opposé l'un de l'autre. Mais, à cette époque ces deux types de femme sexy cohabitaient. Il y en avait pour tous les goûts et il ne s’agissait pas de prendre ou perdre 10 kilos selon les années).
Ce que Mme Pascolato exprime n’a pas vocation à finir en citation éternelle dans le Lagarde et Michard -de toute façon, rien ne m’agace plus quand la mode se prend au sérieux et se targue de références qu’elle ne maitrise pas - mais je comprends pourquoi elle a su résister à ce milieu aux carrières éphémères.
Et, voilà comment, en quelques mots, je peux finalement me sentir proche d'une inconnue vers qui mon regard ne se serait jamais porté et j'ai envie d'en savoir davantage sur elle. Le monde alors revêt pour moi d'autres couleurs. Ce type de rencontre apporte un petit plus dans ma foi en l'être humain, comme si un soir de novembre. alors que je suis perdue, quelqu'un dans la rue me mettait dans la main un papier avec quelques mots plein de sens.

Maintenant, j'avoue être dans l'impasse : comment vais-je réussir à faire le lien entre ce que je viens d’écrire et une fille qui porte le voile ? J’avoue que la seule idée qui me vient à l’esprit, c’est  une scène dans Sex And the city 2. Cette scène que je trouve plutôt bancale, fait rencontrer des musulmannes et les 4 héroïnes, très étonnées de les découvrir très à la mode une fois qu’elles retirent leurs superpositions de voiles noirs. Quel que soit notre pays ou notre apparence religieuse, nous sommes toutes obsédées par Prada ? Pfou, ça ne va pas bien loin tout ça…
Non, je vais essayer d’être plus fine et utiliser avec modestie les mots de Costanza:
« La mode est le seul métier où l’apparence est primordiale car vous êtes jugés en permanence et votre apparence influe sur la perception que les gens auront de votre travail »
Elle a l’intelligence de cantonner la façon dont on s’habille au domaine où elle a le plus sa place. Pourtant, la réalité nous rappelle que cette position, que nous devrions tous partager, ne l’est pas. L’apparence joue un rôle fondamental dans notre relation aux autres.
Il y a quelques semaines, j’ai suivi une formation pour le TOEIC et au bout de quelques jours, j’ai dit à mon chéri « cela va t’étonner mais la personne avec qui je m’entends le mieux, c’est Naouel, une fille qui porte le voile ».  Ce  à quoi il a répondu que cela ne l’étonnait pas tant que ça car la vie est plein de surprises et que j’aime les surprises.  Pourtant je dois être honnête : La vision dans la rue d’une femme portant un voile me meurtrie et m’agace.  J’ai appris à connaitre des personnes d’origine maghrébine et parfois d’obédience musulmane lors d'un précédent emploi. J'y avais rencontré des personnes courageuses, des personnes qui  ne se présentaient pas aux entretiens d’embauche car, par exemple, elles n’avaient pas fini leur vaisselle (véridique) ; mais aussi certaines qui s’étaient battues en Algérie ou face à leurs proches en France pour ne pas porter le voile alors que d’autres le revendiquaient. Je me souviens en particulier d'une très jeune femme qui me faisait de longs discours sur sa foi tout en portant des sous-vêtements que j'avoue avoir des difficultés à les qualifier de façon neutre ? (comment je le sais ? mais parce qu’ils étaient visibles)
Vous me direz que je ne suis pas concernée et que je pourrais faire comme si je n’avais pas vu mais je crois que nous sommes connectés d’une façon ténue mais persistante (Je ne suis pas en train de délirer ni de vous parler new-Age mais de travaux  en psychologie qui ont prouvé l'impact de tous sur un seul). Et puis cela crée forcément en moi ce qu'on appelle une dissonance cognitive. Pour faire simple et ne pas perdre votre attention : Je demande à mon cerveau d’associer deux éléments contradictoires (pour moi : des chasseurs qui aiment les animaux ou le orange est une couleur qui me va), ce qu’il refuse de faire parce qu’il ne trouve pas de lien logique. Il crée donc  en moi un malaise pour me rappeler que je ne dois pas lui demander des choses impossibles en l’état actuel des choses. Si cette image est plus parlante pour vous, imaginez de faire entrer un cube dans un cercle, tous deux de tailles différentes. Oui, deux cercles de taille différentes ne conviennent pas davantage **, mais vous me comprenez, n’est-ce pas ?
Pourtant face à Naouel, mon cerveau n’a pas dysfonctionné. Et au fur et à mesure des jours il m’est devenu évident que j’avais de l’affection et de l’admiration pour elle. Ce qui confirme d’une part mon mantra digne d'un normand qui se résume à « il y a des cons et des gens bien partout ». Ce que je peux compléter un autre de mes mantras « nos opinions se construisent et reconstruisent par nos expériences de vie » et par une citation de Boris Vian que j'aime car elle reconnait le droit à la différence et à l'individualité : 
« Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le bonheur de  tous les hommes, c'est celui de chacun »
 
J'ai des préjugés comme les autres, je viens d'en faire la démonstration mais j'essaie de ne pas généraliser trop souvent. J'avais appris durant mes études qu'on n'est jamais exempt de ses propres stéréotypes, mais qu'en avoir conscience permettrait d'en abandonner quelques uns.
 
 
 
 
* http://www.garancedore.fr/category/features/pardon-my-french/
**il s’agit d’une autre opération pour notre cerveau : Il doit alors, grâce à de nouveaux élèments qu'il va chercher, ajuster le cercle ou le rond qui y entre afin de créer une association qui fonctionne. Transposez  cela aux idées, concepts, valeurs ou perceptions et vous aurez…tout compris !
*** Si vous y allez un jour,  je vous donnerais l’adresse

12 commentaires:

  1. Merci pour ces réflexions ma jumelle. Par contre, je ne vais pas commenter puisque j'ai rédigé un sujet à la fac sur les femmes et l'Islam.

    Bisous :-)

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  2. Pourquoi ne pas commenter ? Même si tu n'est pas d'accord...justement, c'est intéressant !

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  3. Comme quoi, l'habit ne fait pas le moine :-)
    C'est mon mantra aussi pour essayer de dépasser les préjugés...

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  4. ... "Il y a des cons et des gens bien partout" ... je crois que tout ton sujet se trouve résumé dans cette petite phrase ...

    ... Bises ...

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    1. Mince...Moi qui pensait avoir écrit quelque chose de profond ;0)

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  5. ... Mais cette petite phrase est bien plus profonde qu'il n'y paraît !!! Elle implique qu'il faut bien ouvrir grand son esprit ... ce que tout le monde ne fait pas ... loin de là ...

    Bises ...

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  6. tres belle analyse ma Laure, il faut toujours depasser le seuil des apparences, et voir l'esprit qui est derriere on a souvent de belles surprises....comme de mauvaise

    l'habit ne fait pas le moine, et je crois que cette maxime se verifie de plus en plus dans notre societe de l'Apparence avec un grand A, alors que l'on doit chercher L'être avant le Paraitre

    vero trinity

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  7. J'ai habité longtemps un quartier divisé entre les turcs et les marocains. L'été pas de robes à bretelles car on me fesait très vite remarquer que j'étais indécente (les femmes surtout). Pas loin de chez nous était posée là une mosquée intégriste ou les femmes sortent non identifiables dans une burqa. Je me suis sentie m'énerver pour essayer, comme tu le décris si bien, faire rentrer ce carré dans mon rond. Puis j'ai dérivé par crispation vers le rejet. J'ai fait une fausse couche un jour de Décembre. En allant à la pharmacie je pleurais. La pharmacienne m'a dit "ça ne va pas?" J'ai répondu "Je fais une fausse couche , mais ce n'est rien ..." Elle m'a pris la main et m'a répondu "Ce n'est jamais rien"...
    Le rapport ? : Elle était voilée. Pendant l'instant je l'ai complètement oublié.

    Comme le dit Témine il y a des cons partout. La meilleure démonstration c'est " La dernière marche" ou une bonne soeur fait comprendre à un condamné à mort qu'il ne déteste pas les noirs , mais qu'il déteste les feignants (ce n'est évidement qu'une infime partie du film , mais vraiment marquante).
    Merci pour ton blog si riche et tes pensées appronfondies.

    Bises !!!

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  8. Voici en partie la réponse de Naouel, qui m'a gentiment autorisée à l'inserer :
    "Notre rencontre m'a rappelé une rencontre que j'avais faite il y a quelques années et qui a totalement changé ma vision des choses sur la vie et sur l'être humain en général. Je te raconte brièvement : il y a quelques années, l'idée de l'homosexualité était pour moi quelque chose qui était hors norme au point où je détestais toute personne gay ou lesbienne! Bien sur je ne me disais pas homophobe, mais simplement pour moi l'homosexualité était tout à fait contraire à la nature et dés que je voyais un gay dans la rue je ne pouvais m’empêcher de le haïr sans même le connaitre! J'avais immédiatement cette image de l'homme "mi-homme mi-femme" (oui je sais, ça peut choquer!) qui me venait à l'esprit ou encore d'une simple "tapette" (tu m'excuseras pour ce mot).Bref, pour moi côtoyer ce monde était vraiment impensable.

    Un jour dans ma classe, j'ai fait la connaissance d'un charmant jeune homme qui m'intriguait beaucoup d'ailleurs. Grand, très beau, classe et très intelligent, il avait tout pour plaire aux filles de la fac. Avec le temps, Romain et moi avons créé un lien d'amitié si fort que nous sommes très vite devenus inséparables. Il s'est avéré qu'un jour au cours d'un repas avec des étudiants de ma classe, une fille (lesbienne) lui dit : "je t'ai vu samedi soir à la tchouka" (boîte gay sur Lille). Et à ce moment là je me suis rendue compte que ce nouvel ami était gay!!! En sortant du restaurant universitaire je lui ai tout de même demandé s'il était homosexuel et là il m'avoue avec difficultés qu'il aime les hommes, qu'il ne ressent strictement rien pour les femmes et que son homosexualité n'était pas facile à vivre vis à vis du regard des autres... Cette rencontre m'a permis de me remettre en question et de tester les limites de ma tolérance. J'ai ainsi pu comprendre que tout être humain était libre de penser librement, de faire ses propres choix et que même si on ne correspondait pas tous à la même norme on pouvait vivre ensemble si chacun y mettait un peu du sien. J'ai donc découvert que mon intolérance était due à mon ignorance de ces personnes et de ce monde que je ne connaissais pas. Depuis, on ne se quitte plus et sommes devenus les meilleurs amis du monde!

    Pour terminer ma petite anecdote, quelques temps après ma rencontre avec Romain, nous sommes allés en voyage linguistique à San Francisco qui est LA ville de la tolérance et par conséquent the place to be pour tous les homosexuels du monde! Je peux te dire que j'ai été gâté car j'en ai vraiment vu de toutes les couleurs au point même qu'il arrivait à mon cerveau de dysfonctionner tellement il n'était pas habitué à voir toute cette vie pleine de liberté où chacun vivait à sa façon sans pour autant être jugé ou critiqué. Bien au contraire, chacun était différent mais tout le monde vivait en paix. "

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  9. Et la suite:"Pour être honnête avec toi, je pense que si moi même je n'étais pas musulmane jamais je n'aurais été attiré par cette religion tout ça à cause du mauvais comportement de ses fidèles! Quand je vois à la télé tous ces musulmans, j'ai vraiment l'impression qu'il y a deux islams ou encore l'islam et "eux". Je trouve qu'il y a d'un coté les médias et de l'autre les victimes. Les médias ne cessent de nous dresser un portrait de la femme musulmane opprimée, triste, mariée de force, battue, privée de toute liberté, qui ne peut travailler et qui ne peut avoir accès à l'éducation ou tout simplement une femme réduite à un simple bout de chiffon qu'elle porte sur sa tête comme signe de soumission à l'homme. Et de l'autre il y a ces gens qui "se victimisent" et qui n'ont de parole que : "Oui mais la France ne nous aime pas, je ne peux donc pas réussir ma vie", "L'Occident nous déteste,", "ils ont fait un film sur l'islam on va manifester et brûler des ambassades"... et j'en passe! Le résultat des deux est cette société dans laquelle nous vivons, d'un côté les médias qui sautent sur toute occasion générant du buzz et de l'autre ces musulmans ou plutôt ces "musulmans d'apparence" qui possèdent un savoir très limité sur l'islam et qui prônent faire telle ou telle chose au nom de la religion! Je vois ces personnes là comme des personnes qui n'arrivent pas à trouver un équilibre entre traditions ancestrales extrêmement lourdes et religion dans un monde qui évolue à une vitesse grand V. Je dis bien traditions car la majorité des gens de ma communauté font passer des choses totalement traditionnelles pour des lois religieuses (la burqa par exemple qui n'a rien de religieux []). Un autre point aussi est que, contrairement à ce que les gens pensent, dans l'islam toute femme est égale à l'homme mais le statut de la femme musulmane est très noble et l'islam positionne la femme sur un piédestal par rapport à l'homme. []. L'islam considère la femme comme un bijou ou encore comme une perle précieuse qu'il faut protéger (d'où le voile) et qu'il faut respecter. La femme musulmane se doit donc d’avoir un traitement bien plus favorable que celui destiné à l'homme. Tout comme l'homme, elle a des droits et des devoirs, comme ne pas montrer ses atouts physiques à n'importe quel homme, ou encore elle peut disposer de ses biens et de son argent librement sans devoir les partager avec son mari alors que ce dernier se doit de tout partager avec elle. En gros, la femme musulmane n'est pas soumise à l'homme et le choix de porter le voile ou non ne revient qu'à elle. Inutile donc de l'obliger si elle ne le fait pas de son propre gré mais malheureusement beaucoup font tout le contraire de la religion et uniquement par tradition. Je ne suis pas entrain de prôner mon appartenance religieuse ou quoique ce soit, mais simplement de te montrer à quel point il y a un grand fossé qui sépare les valeurs fondamentales musulmanes et le comportement de certains (voire de la plupart!). Et cela me tue!! Car nous sommes les propres acteurs de notre communauté mais nous véhiculons une mauvaise image au point où le musulman fait peur et la femme musulmane n'a plus aucune valeur et plus aucune estime! L'ignorance, le manque de savoir, la mauvaise interprétation des textes religieux ou encore le machisme de certains sont à l'origine de ce chaos qui touche les musulmans et en particulier la femme musulmane qui doit vivre avec un fardeau sur les épaules."

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  10. "Malgré cela, je vois qu'il y au un petit changement qui s'effectue, notamment grâce à une nouvelle génération plus éduquée et qui veut trouver sa place dans le monde d’aujourd'hui mais aussi grâce à des activistes féminines du Moyen Orient ou d'Afrique du Nord, je citerais par exemple Oumama Ech Cherif El ketani (Professeur universitaire au Maroc), Tawakul Karman (Prix nobel de la paix en 2011 et l'une des figures du printemps arabe), Sheikha Lubna Al Qasimi (élue femme la plus puissante du monde arabe en 2012) ou encore La princesse Ameerah Al Taweel (qui lutte pour le droits des femmes en Arabie Saoudite - et que je trouve sublime d'ailleurs ^^). Bref la liste est longue, mais j'ai espoir que le monde de demain changera si nous nous mobilisons tous pour créer un meilleur avenir :) "
    (Finalement j'ai tout mis, par soucis de transparence, et puis surtout sa réponse me semblait très intéressante !

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