samedi 28 avril 2012
HANG ON BABY, HANG ON...*
http://youtu.be/ykKNC6NjgMc
(à écouter en lisant)
* Tiens bon, (chérie/bébé/ma puce/...), tiens bon
Je sors d'une petite nuit, cad insomnie depuis 3 heures du matin, ce qui n'a rien d'étonnant étant donné le vendredi pourri que j'ai vécu.
Je suis fatiguée et pas très aidée par le temps gris et blanc. Mon coeur est lourd, lourd...
Je sais que tout ça va finir par s'arranger. Que je vais retrouver du travail. Que je vais faire refleurir ce qui a été cruellement piétiné.Que le temps va arranger les choses...Cette même expression a été employée par une personne que je connais et qui a subit une tentative de meurtre. Elle attend que le temps passe et efface peu à peu son angoisse, sa douleur. Je dis toujours qu'il n'y a rien de plus con que de faire un concours de souffrance, mais là je lui laisse la première place, je lui souhaite toute l'attention du monde, toute l'amitié qu'il est possible de donner !
Je suis partagée entre une certaine douceur, peut-être de la lassitude, et une envie de pleurer. Une envie à bas bruit, qui se fait discrète et qui éclate sans prévenir...Il suffit que je pense à la réaction de M-G (qui est maintenant une ex-collègue) pour que les larmes me viennent. Je suis certaine qu'elle a pleuré quand on lui a annoncé la nouvelle...car je n'ai pas pu lui dire au revoir. Je n'en ai pas eu le temps. D'autres personnes ont pleuré avec sincérité en me serrant dans leurs bras, en me souhaitant "une belle renaissance". D'autre ont avancé que c'était "émotionnellement très dur", croyez-le ou non mais je les crois sincères...mais je ne me fais pas de souci pour eux, cela leur passera vite !
Je suis donc dans un état où j'ai besoin de réconfort. J'en ai reçu de mes amours. Mais ce n'est pas leur affection qui fait défault mais bien l'estime de soi qui est en berne, l'espoir qui est hésitant.
Alors dans ces cas-là, je fais appel au "souvenir émotionnel réparateur". Je vais chercher une petite madeleine de Proust qui me remet dans une situation antérieure relativement indentique, où j'ai dû surmonter un desespoir inattendu et quand j'ai besoin de recapitaliser sur moi-même. Cette chanson "Save all your kisses for me" en est le principal actionnaire. J'essaie de ne pas y faire appel trop souvent pour ne pas le déforcer, mais là, j'en ai grand besoin !
Dans les grandes lignes : un oral de fin d'étude s'était mal passé car malgré toute ma bonne volonté, ma préparation et même ma passion pour la matière, j'avais échoué (ça arrive). Ce qui m'avait plongée dans un état de larmes sans discontinuer. Parce que je ne m'y attendais pas, parce que jamais je n'aurai pensé que cela puisse m'arriver...comment une situation si positive au départ avait-elle pu se changer en un océan de tristesse et d'incompréhension ? (cela vous évoque un peu ma situation actuelle ?). Aujourd'hui, je ne peux pas dire que cela m'a totalement surprise. Pour tout vous dire quand on voit une personne se conduire avec une totale méconnaissance de la nature humaine et un profond irrespect des autres, on s'attend à ce que cela vous tombe aussi dessus. Mais pas si tôt. Mais pas comme ça.
Ou alors, j'ai été trop présomptueuse, trop imbue de moi-même. Pire, j'ai cru un an plus tôt aux "il n'a rien de négatif, aucune remarque, aucun reproche à vous faire", " vous vous êtes habituée à une situation, à une législation totalement nouvelle". Oui, vraiment quel manque d'humilité de ma part...
C'est vrai qu'une situation n'est positive ou négative qu'à un moment T, elle fluctue, elle évolue, c'est dans la continuité des choses. Mais, quand on peut mettre le mot "fin" (la fin d'une historie d'amour, d'un contrat de travail, etc.), on peut de fait évaluer et donner une connotation. Et si la fin est triste, il est dans la logique humaine de lui donner une note globalement négative.
Je vous ai laissés en plan, avec moi, étudiante, en train de verser des torrents de larmes. Je m'en excuse et vous sors de cette situation de drame : je ne voulais plus continuer, je ne voulais plus rien faire..seuls les mots de ma gentille colocataire m'avaient tiré de ma rage et de mon chagrin, "essaie juste ton oral de philo de demain, tu verras bien...". Le lendemain, l'oral s'est correctement déroulé et le prof transmettait une incroyable zénitude (ou l'inverse) et je suis revenue à mon "Kot" en dansant presque, c'était une comédie musicale dans ma tête avec les passants qui faisaient une chorégraphie pour moi. En rentrant, j'ai allumé la radio et la prenière chanson que j'ai entendue c'était "Save your Kisses for me" par Brotherhood in man...et si vous écoutez bien, ce qui revient souvent et qui a du sens pour moi c'est "Hang on, baby, hang on..."
ps : Tout en réfléchissant, j'ai lu un article vraiment intéressant sur yahoo "Ce qui fait un bon ou un mauvais patron", je le partage avec vous...http://fr.finance.yahoo.com/actualites/les-huit-secrets-des-patrons-hors-du-commun.html
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Hang on Miss, Hang on! et en attendant, sache que je suis là pour toi, n'hésite pas ;-)
RépondreSupprimerI save my kisses for you dear ;-)
RépondreSupprimerJe trouve que tu réfléchis intelligemment à cette situation.
Tu es visiblement en train d'essayer de trouver un peu d'apaisement et de douceur. N'aies pas peur de tomber , on se relève ;-)
Je t'embrasse bien fort.
P.S. : en allant au travail il y a 3 jours j'ai entendu " feeling all right" de Joe Cooker. A ce moment là je me disais, un peu comme une gosse : " quelle doit-être mon attitude ici ?"...
http://www.youtube.com/watch?v=9gKW4S4fdjM
Bisous !
Charlotte
On aspire à un peu de moments paisibles...N'est-ce pas ?
RépondreSupprimerla roue tourne laure, avec ses hauts et bas, maintenant, no souci, ça va remonter, et tres vite je le sais
RépondreSupprimervero